Vous avez l’ambition de créer votre entreprise, mais vous vous interrogez sur les moyens de financer le projet ? Rassurez-vous, nous sommes à vos côtés pour vous aider à rassembler les financements nécessaires !
La question du financement se pose fréquemment pour de nombreux entrepreneurs. Heureusement, plusieurs aides financières sont disponibles pour faciliter le démarrage de votre entreprise. Cet article vous présentera les diverses options, notamment les aides financières de Pôle emploi, les soutiens associatifs et les aides locales.
Nous vous guiderons également sur la manière de les solliciter. Êtes-vous prêt à explorer les différentes aides au lancement d’entreprises ? C’est parti !
Pour les plus pressés : Gens’treprends vous liste toutes vos aides
Quelles sont les aides à la création d’entreprise de France Travail (ex-Pôle emploi) ?
Vous êtes probablement familier avec France Travail (ex-Pôle Emploi), l’organisme dédié à l’emploi en France. Cependant, êtes-vous au courant des diverses aides financières offertes par cet acteur clé lorsque vous envisagez de créer votre entreprise ?
En tant que demandeur d’emploi créant une entreprise inscrite à Pôle Emploi, plusieurs aides financières sont accessibles en fonction de votre profil et de vos besoins.
Ces aides sont spécifiquement conçues pour les chômeurs créateurs d’entreprise, c’est-à-dire des individus sans emploi en parallèle de leur période de chômage. Si vous correspondez à ces critères, ces aides sont destinées à vous soutenir.
La première aide financière : le cumul ARE et création de société
L’Allocation d’Aide au Retour à l’Emploi (ARE) est une prestation proposée par Pôle emploi lorsque le licenciement d’un salarié est involontaire.
Il est possible de cumuler l’ARE avec la création d’entreprise pendant sa période d’indemnisation, vous permettant ainsi de vous lancer dans votre projet sans percevoir de salaire. Vous recevrez votre allocation chômage tout en développant votre entreprise, utilisant ainsi l’ARE comme un revenu de remplacement jusqu’à la stabilisation de votre activité.
Le montant de l’indemnisation et sa durée sont déterminés par Pôle Emploi. Ce cumul offre également la possibilité de valider des trimestres de retraite et de bénéficier d’une couverture sociale grâce à l’ARE.
Il est important de noter que cette aide est conditionnée au statut juridique choisi. Pour des détails plus spécifiques sur le sujet, n’hésitez pas à nous contacter.
Pour bénéficier de l’ARE en tant que créateur d’entreprise, vous devez remplir les conditions suivantes :
- Être inscrit comme demandeur d’emploi auprès de Pôle emploi.
- Avoir travaillé suffisamment longtemps pour prétendre à l’ARE, soit au moins 88 jours ou 610 heures au cours des 28 derniers mois.
- Justifier d’un projet sérieux de création ou de reprise d’entreprise.
- Obtenir l’accord préalable de Pôle emploi pour bénéficier de l’ARE tout en créant votre entreprise.
La deuxième aide : l’ACRE (Aide à la Création et Reprise d’Entreprise)
Attention, l’obtention de cette aide financière à la création d’entreprise est également conditionnée au choix du statut juridique lors de votre création.
L’ACRE (Aide aux Créateurs et Repreneurs d’Entreprise) se traduit par une exonération des charges sociales au cours de la première année de création d’entreprise. Cette mesure vise à vous permettre d’investir dans votre projet sans vous préoccuper des charges sociales.
Il est important de noter que si vous avez déjà bénéficié de l’ACRE, toute nouvelle demande pour une nouvelle entreprise doit être déposée au moins 3 ans après la période initiale d’exonération des charges sociales.
Les conditions d’admissibilité à l’ACRE varient en fonction du statut juridique. Pour les micro-entrepreneurs, trois conditions possibles s’appliquent :
- Être demandeur d’emploi indemnisé.
- Être bénéficiaire du RSA.
- Avoir entre 18 et 25 ans.
- Pour les micro-entrepreneurs, un formulaire doit être rempli pour bénéficier de cette aide.
En ce qui concerne les sociétés, l’ACRE est octroyée automatiquement et sans conditions.
Quant au montant de l’exonération, il existe trois types d’exonérations dépendant de votre revenu et du plafond annuel de la sécurité sociale. Il est essentiel de noter que ce plafond varie annuellement.
- L’exonération totale s’applique si votre revenu professionnel est inférieur à 75 % du montant du plafond annuel de la sécurité sociale, soit 30 852 € pour l’année 2022.
- L’exonération dégressive s’applique si votre revenu professionnel se situe entre 75 % et 100 % du montant du plafond annuel, soit entre 30 852 € et 41 136 € en 2022.
- Aucune exonération n’est appliquée si votre revenu professionnel dépasse 100 % de ce plafond.
La troisième aide : l’ARCE (aide à la reprise ou à la création d’entreprise)
Il est crucial de ne pas confondre cette aide avec la précédente, car bien que les noms se ressemblent, ils correspondent à des aides distinctes.
Pour être éligible à l’ARCE (Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise), il est nécessaire de disposer de droits au chômage encore disponibles et de bénéficier de l’ACRE. Cette aide se présente sous la forme d’un capital versé par Pôle emploi, destiné à faciliter le lancement de votre entreprise et à effectuer des investissements rapidement.
Vous recevrez 45 % des droits au chômage restants en deux versements. La première tranche de 22,5 % sera allouée lors de la création de l’entreprise, suivie de la deuxième tranche de 22,5 % six mois après la création. En cas de non-succès de l’entreprise créée, vous avez la possibilité de vous réinscrire à Pôle emploi et de percevoir les 55 % restants sur une période déterminée. Il est important de noter que les 45 % ne s’appliquent qu’aux droits restants et sont calculés en fonction de la durée d’indemnisation restante.
Prenons un exemple concret : si vous percevez 1 500 € par mois pendant 2 ans, votre capital initial serait de 36 000 €. L’ARCE vous autorise à investir 45 % de cette indemnité sur une période de 6 mois, vous permettant de recevoir un montant total de 16 200 €. Ainsi, vous recevrez de Pôle emploi 8 100 € à la création de votre entreprise et 8 100 € six mois après sa création.
Bon à savoir : vous pouvez calculer le montant de votre ARCE directement depuis l’application Gens’treprends pour estimer au mieux vos capacités financières.
Une fois votre nom unique et percutant en poche pour votre SASU, la prochaine étape consistera à définir clairement votre activité principale.
Les aides associatives
Les incubateurs
Les incubateurs jouent un rôle essentiel dans la phase initiale de création des jeunes entreprises, offrant un soutien crucial à leur démarrage. En échange d’une participation au capital de la société, les incubateurs fournissent non seulement leur expertise mais également un financement à l’entrepreneur.
L’objectif principal des incubateurs est de contribuer au développement de start-ups innovantes. Pour accéder à ce dispositif d’aide, les entrepreneurs doivent soumettre leur candidature et présenter leur projet aux incubateurs, qui évaluent ensuite sa pertinence. La sélection dépend souvent de la nouveauté, de l’innovation et de la fraîcheur que le projet apporte.
Une fois le projet approuvé, les incubateurs mettent à la disposition de l’entrepreneur un réseau de contacts ainsi qu’un financement, favorisant ainsi la croissance et la réussite de la jeune entreprise.
La BPI / l’ADIE
La BPI (Banque Publique d’Investissement) et l’Adie (Association pour le Droit à l’Initiative Économique) sont deux associations dédiées au soutien de l’entrepreneuriat.
La BPI a pour mission d’accompagner le financement des entreprises en proposant diverses bourses et aides financières visant à favoriser le développement des sociétés.
Quant à l’Adie, elle représente une association axée sur le développement de l’activité entrepreneuriale, offrant un soutien financier et facilitant le lancement des entreprises.
Les aides financières locales pour créer son entreprise
Divers organismes proposent des aides locales, qu’elles soient régionales, départementales, territoriales, ou liées à une ville spécifique. Chaque zone géographique a la possibilité de définir des aides variées dans le but d’encourager la création d’entreprises et de soutenir les entrepreneurs.
Pour obtenir des informations sur les aides disponibles dans votre région, vous pouvez vous rendre en mairie, auprès du conseil régional/départemental, ou consulter les sites dédiés à chaque espace géographique.
Par ailleurs, les couveuses d’entreprises représentent également une ressource précieuse lors de la création d’une entreprise. Ces organismes offrent la possibilité de tester votre activité dans un environnement dédié, vous permettant ainsi de vous concentrer exclusivement sur le succès de votre projet sans avoir à gérer les aspects juridiques de votre société.
Résumé sur les aides à la création d’entreprise quand on est demandeur d’emploi
Il existe trois principales aides publiques pour vous soutenir dans cette aventure :
ARCE (Aide à la Reprise et à la Création d’Entreprise)
- Permet de recevoir 45% des droits au chômage restants en deux versements : 22,5% lors de l’immatriculation de votre société, et les 22,5% restants six mois après la création.
- Vous permet d’investir dès le début de votre création, mais réduit le montant total perçu de Pôle emploi.
- Conditions : être indemnisé ou indemnisable par Pôle emploi et bénéficier de l’ACRE.
ACRE (Aide à la Création et Reprise d’Entreprise)
- Correspond à une exonération de charges sociales pendant le lancement de votre activité.
- Permet d’investir rapidement dans votre projet de création.
- Conditions d’éligibilité dépendent du statut juridique.
- Pour les microentreprises : être demandeur d’emploi indemnisé, bénéficiaire de l’Allocation de Solidarité Spécifique (ASS) ou du Revenu de Solidarité Active (RSA), ou avoir entre 18 et 25 ans.
- Pour les sociétés : l’entrepreneur doit détenir le contrôle de la société et plus de 50% du capital social dont 35% à titre personnel.
ARE (Aide au Retour à l’Emploi)
- Correspond à un revenu de remplacement pendant que votre entreprise prend de l’ampleur.
- Vous ne recevez pas de salaire de votre entreprise, mais avez droit à une indemnisation de Pôle emploi en tant que dirigeant.
- Le versement de l’ARE peut être cumulé avec d’autres revenus d’activité, mais cesse en cas de reprise d’un emploi salarié.
- Conditions d’indemnisation varient en fonction de l’âge.
En résumé, en tant que demandeur d’emploi, ces aides (ARCE, ACRE, et ARE) sont disponibles pour vous aider dans la création de votre entreprise.
Bon à savoir : vous pouvez calculer les montants de votre ARCE et votre ARE l’application Gens’treprends pour anticiper du mieux possible vos revenus escomptés pendant votre période de création d’entreprise.
Qui peut m’aider pour la création de mon entreprise ?
Tout d’abord, qu’est-ce que le capital social ?
Pour obtenir un accompagnement dans la création de votre entreprise, plusieurs organismes sont à votre disposition. Des entités telles que la BPI et ADIE peuvent fournir un soutien financier et aider à élaborer des prévisionnels. Si vous envisagez de créer une micro-entreprise, le Portail auto-entrepreneur propose une assistance complète pour toutes vos démarches.
Dans le processus de création, vous pouvez également vous faire assister par des professionnels tels qu’un expert-comptable, un juriste, une legaltech, etc. Consultez notre article sur les étapes de créations d’entreprise pour savoir à qui faire appel selon votre cas.
Chez Gens’treprends, nous vous accompagnons avec des spécialistes de la création d’entreprise et nous nous chargeons de l’ensemble des démarches administratives pour vous. De la rédaction des statuts à la publication de l’annonce légale, en passant par la récupération de l’attestation de preuve de dépôt de capital, nous rassemblons tous les éléments de votre dossier de création que nous déposons ensuite sur le site du guichet unique. Vous recevrez votre extrait Kbis en environ une quinzaine de jours ouvrés. N’hésitez plus, téléchargez gratuitement l’application Gens’treprends et passez du rêve à la réalité dès aujourd’hui !